Mon pays en chiffres et en lettres

Article : Mon pays en chiffres et en lettres
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3 décembre 2013

Mon pays en chiffres et en lettres

Connaissez vous vraiment le Bénin sur Mondoblog et partout ailleurs dans le monde? Le Bénin, petit pays de l’Afrique de l’Ouest est l’un des principaux portes flambeau de la paix, de la stabilité politique et de la démocratie en Afrique.

Le Bénin-démocratie : A partir de 1990 jusqu’à nos jours, le renouveau démocratique se met en place, non sans difficultés (corruption, népotisme et clientélisme) et paradoxes (le dictateur Kérékou sera élu deux fois présidents de la République). Une nouvelle Constitution est promulguée.
Depuis, le Bénin fait figure de pays modèle en Afrique subsaharienne, en réussissant une transition démocratique sans effusion de sang ni coup d’Etat.
En 2006, en l’absence de Mathieu Kérékou et de Nicéphore Soglo, le jeu politique devient plus ouvert. Le premier tour des élections s’est tenu le 5 mars 2006. Vingt six candidats briguaient la magistrature suprême : des habitués et de nouveaux venus. Parmi eux, Adrien Houngbédji et Bruno Amoussou, tous deux anciens ministres de Kérékou et anciens présidents de l’Assemblée nationale. Contre toute attente, c’est Boni Yayi, dépeint par ses adversaires, comme l’émanation d’« une génération spontanée en politique », qui a ravi la vedette à ces derniers. Il emporta la décision finale, avec plus de 75% des suffrages exprimés. L’année suivante, ses partisans réunis au sein des Forces Cauris pour un Bénin Emergeant (FCBE) ont gagné les législatives. Dans la foulée, le président de l’Assemblée nationale élu Mathurin Nago est issu de ce mouvement.
Aujourd’hui, deux principaux acteurs émergent au sein de la classe politique béninoise : le président de la République Boni Yayi et son challenger du second tour, Adrien Houngbédji, qui fait office de «principal opposant » au pouvoir.
En 2011, Boni Yayi a remporté la présidentielle dès le premier tour.

Succès

Les efforts entrepris pour la relance de l’économie ont été renforcés pour maintenir la stabilité macro-économique saluée par la communauté financière internationale. Les différentes missions qui ont séjourné au Bénin au cours de l’année 2012, ont conclu à des résultats encourageants.

Au total, grâce aux mesures d’assainissement des finances publiques et à la mobilisation des ressources intérieures et extérieures, la situation macroéconomique du Bénin est en voie d’amélioration avec un taux de croissance de 4% attendu à fin décembre 2012 et un taux d’endettement de 27%, largement inférieur au seuil de 70 % fixé par l’UEMOA.

Par ailleurs, en vue d’accélérer l’équipement des formations sanitaires pour honorer le droit à la santé dû à chacun et à tous, le Gouvernement a conçu et lancé l’initiative « 120 jours pour équiper les hôpitaux et centres de santé du Bénin ». Cette initiative a permis à fin décembre 2012, d’enregistrer des dons pour près de deux milliards de francs CFA. L’initiative sera poursuivie en 2013.

Dans le domaine de la microfinance, le Gouvernement a continué de répondre aux sollicitations des bénéficiaires de microcrédits à travers les divers instruments mis en place. Ainsi, à la date du 28 novembre 2012, pour le Programme de Micro Crédit aux Plus Pauvres, on enregistre environ 1 500 000 bénéficiaires pour un montant cumulé de près de 64 milliards de FCFA.

Pour permettre aux communes de faire face à leurs engagements, et dans le respect des textes de la décentralisation, le Gouvernement a poursuivi les actions pour améliorer la gouvernance locale. Dans ce cadre, le processus de transfert des ressources aux communes a été renforcé.

Pour le compte de l’année qui s’achève, une somme de près de vingt deux milliards cinq cent millions (22.500.000.000) de francs CFA a été transférée aux communes pour la mise en œuvre de leur plan de développement communal contre environ vingt milliards (20.000.000.000) en 2011, soit un accroissement de 13,01%.

Défis

Au Bénin, les statistiques montrent que des défis importants se situent au niveau de l’ampleur de la pauvreté, notamment en milieu rural, de l’insécurité alimentaire, de la question préoccupante du chômage des jeunes et du financement du développement. Le relèvement de ces défis constitue un sujet de préoccupation majeure pour la grande majorité des populations béninoises. Il découle de ce constat l’urgence d’identifier de nouvelles politiques en faveurs des pauvres permettant, entre autres, de mieux tirer profit du potentiel de croissance, notamment en milieu rural, et d’utiliser ce cadre pour générer de l’emploi pour les jeunes. En effet, réduire significativement la pauvreté par la création d’emplois décents nécessite une accélération de la croissance soutenue ainsi que sa répartition équitable.

Maintenir la paix et la stabilité, accélérer la croissance économique et en répartir équitablement ses fruits sont des éléments qui appellent une bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques. L’amélioration de la qualité de la gouvernance nécessitera que des réformes profondes et courageuses soient engagées. Les plus urgentes relèvent de la gouvernance économique et administrative.

En matière de gouvernance administrative et institutionnelle, les principales réformes à parachever concernent essentiellement la fonction publique. Ces réformes doivent induire le changement de comportement en vue de l’instauration d’un certain nombre de valeurs morales pour une meilleure productivité au sein de l’administration et des institutions publiques.

En matière de gouvernance économique, les réformes à finaliser à court terme concerneront les secteurs vitaux de l’économie comme les filières agricoles, les régies financières, les structures portuaires, l’énergie et les technologies de l’information et de la communication.

Concernant les Régies financières que sont les Impôts et les Douanes, leurs réformes –couplées avec les réformes portuaires-devraient induire une augmentation substantielle des recettes publiques compte tenu du potentiel fiscal inexploité et accroître la compétitivité du Corridor béninois.

Résumé en chiffres et en lettres

Le Bénin c’est actuellement 10.000.000 d’habitants sur une superficie de 115 762 km². Il est riche de 52 langues locales recensées et d’une soixantaine d’ethnies. Le taux de pauvreté en 2011 est de 36,2% tandis que l’indice de développement humain est de 0,436.  Pendant que le taux annuel de croissance est évalué à 3,5%,  le taux de croissance du PIB en 2012 n’est pas reluisant (5,2%) [ A quand les deux chiffres dans la partie entière?]. Le taux d’accès à l’eau potable est estimé à 71,3% et le taux de scolarisation primaire en 2011 atteint 74,4%.

Voilà en cet article qui est un compte rendu presque fidèle d’une analyse du PNUD, quelques bribes d’informations sur mon pays.

 

Source: PNUD

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Beker
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Qu'en est il des questions portant modification de la constitution. Quels sont les progrès que l'on peut attribuer à L'agriculture et à l'énergie. Des terres cultivables et l'énergie provient de l'extérieur.